Dans le cadre du programme belge de recherche pluriannuel BRAIN-be (Belgian Research Action through Interdisciplinary Networks), l’IRM participe au projet AEROCLOUD de recherche atmosphérique en Antarctique, à la station belge Princesse Elisabeth.
Le projet AEROCLOUD est coordonné par l’Université Catholique du Louvain (KULeuven) et outre l’IRM, l’Institut Royal d’Aéronomie Spatiale de la Belgique (IASB) y participe également. Ces trois institutions y ont installé plusieurs instruments en commun pour mesurer les précipitations, les nuages, les particules et la composition de l’atmosphère en général.
L’objectif du projet est de répondre à la question suivante : « Comment les particules et les nuages influencent-ils le climat de l’Est de l’Antarctique ? ». L’Antarctique joue un rôle important pour le climat de la Terre. Il contient le plus grand réservoir d’eau douce de la planète et la fonte de la glace ferait considérablement monter le niveau des mers. Les résultats du projet ont démontré les relations entre particules, nuages et précipitations, et leur influence sur le bilan de masse de la glace à la surface (le bilan des accumulations et des érosions de glace, à la surface des glaciers). Par conséquent, un modèle régional climatique pour l’Est de l’Antarctique a été amélioré pour arriver à des projections plus fiables du climat futur.
Après quatre ans de recherche, le projet AEROCLOUD arrive au terme de sa durée et un symposium scientifique a été organisé à Bruxelles dans les locaux de la Politique scientifique fédérale, qui a fortement soutenu ce projet et ce symposium. Le symposium a réuni plus de 60 chercheurs et chercheuses des universités et des instituts de recherche – belges et internationaux – qui travaillent sur le climat de l’Antarctique, soulignant la forte implication internationale de la recherche belge dans ce domaine. Les thèmes abordés variaient de la météorologie, la composition atmosphérique, les nuages et les précipitations, la glaciologie, la modélisation jusqu’à l’océanologie.